
Les rassemblements contre la loi d’amnistie devant le Siège du PSOE à Ferraz Elles se sont poursuivies ce dimanche pour la dixième nuit au milieu d’un fort dispositif policier qui a une fois de plus coupé la circulation dans la rue centrale. Clous 1 200 personnes ont participé à la manifestation, comme le rapportent des sources de la Délégation Gouvernementale ; suivi inférieur par rapport aux jours précédents.
Après la manifestation convoquée par le Parti Populaire à la Puerta del Sol de Madrid, un grand groupe de personnes, dont le leader de VoxSantiago Abascal, et d’autres dirigeants du parti se sont adressés à Ferraz pour poursuivre les protestations contre les pactes du PSOE avec les indépendantistes catalans. Environ 8 000 manifestants se sont déplacés vers le siège socialiste à midi, a indiqué la délégation.
1.200, ceux qui fréquentent la dixième concentration à Ferraz
Dans l’après-midi, d’autres participants sont également arrivés à Ferraz pour maintenir la protestation en vie. La Police nationale a protégé le siège du PSOE avec des clôtures et un grand dispositif pour garantir la sécurité, comme c’est l’habitude depuis dix jours. Les manifestants se sont rendus sur place plus tôt que les autres jours.
Vers 19 heures, l’afflux de manifestants a commencé à s’accentuer dans la rue Ferraz, obligeant réduire le trafic à Marqués de Urquijodans un environnement apaisé et sans actes de violence pertinents.
Entre les drapeaux espagnols – certains avec le bouclier découpé – et ceux carlistes, ils ont été entendus insultes et cris dirigé contre le président du gouvernement (« Sánchez, espèce de voyou, tu es membre de l’ETA », « Madrid sera le tombeau du sanchismo ») ; le roi Felipe VI ; l’ancien président catalan Carles Puigdemont, envoyé en prison ; et aussi contre le coordinateur général d’EH Bildu, Arnaldo Otegi.
Cependant, vers 21 heures, le nombre de personnes arrivées à Ferraz a augmenté et les plus radicaux ont pris les premières positions dans la protestation, tandis que Les cris contre le leader du PSOE se sont multipliés et des insultes homophobes et racistes ont été lancées (« À Madrid, même pas un putain de MENA », « Les Espagnols d’abord », « Laissez Mohamed voter pour vous »). Des proclamations ont également été entendues en faveur de José Antonio Primo de Rivera et contre les médias (« Presse espagnole manipulatrice »). Un autre groupe a récité le chapelet dans la rue et a demandé à la Vierge Marie « d’intercéder pour l’Espagne ».
Des hommes cagoulés lancent des bouteilles sur des policiers
La dixième nuit de protestation à Ferraz a connu une nouvelle fois des moments de tension après le les participants cagoulés les plus radicaux Ils se sont positionnés au premier rang, devant les clôtures qui protégeaient l’accès au siège du PSOE, et ont lancé des bouteilles et d’autres objets sur les agents des Unités d’intervention policière (UIP), connues sous le nom de police anti-émeute.
Comme d’habitude dans les dix jours de manifestations, vers 22h00 l’ambiance de la concentration ça a chauffémême si, en général, la protestation a été plus calme que les précédentes.
Ensuite, la police anti-émeute Ils ont commencé à se disperser à travers Ferraz et Marqués de Urquijo, mais un petit groupe est resté dans la zone, certains avec des salutations et des proclamations fascistes, tandis qu’ils défiaient du regard les policiers qui étaient en position avant de charger. « J’ai payé pour ce bouclier » ou « Le 1er octobre, je vous ai défendu » étaient d’autres slogans qu’ils ont scandés en s’adressant à la police.
Peu avant minuit, les participants se sont dispersés dans les rues environnantes et la manifestation s’est terminée sans incident notable.