Législation visant à mettre fin au mandat du vaccin COVID-19 pour les voyageurs étrangers entrant aux États-Unis a été approuvé par la Chambre mercredi. La législation a été adoptée avec un vote de 227 voix contre 201, avec 7 démocrates rejoignant tous les républicains en soutien.
Le représentant Brett Guthrie (R-Ky.), président du sous-comité de la santé du comité de l’énergie et du commerce de la Chambre, s’est prononcé en faveur du projet de loi lors du débat, déclarant que la politique actuelle est déconnectée du reste du monde.
Les démocrates, cependant, se sont opposés à la législation, affirmant qu’elle restreignait la capacité des experts en santé publique à répondre à toute augmentation future potentielle des cas ou des mutations virales, rendant la nation moins sûre. Le représentant Frank Pallone Jr. (DN.J.), membre éminent du comité de l’énergie et du commerce, a qualifié le projet de loi de « dangereux » et politiquement motivé.
Le projet de loi présenté par le représentant Thomas Massie (R-Ky.) Empêcherait également le CDC de mettre en œuvre des mandats similaires à l’avenir. Massie, qui lui-même n’a pas été vacciné, a émis des doutes sur l’innocuité et l’efficacité des vaccins COVID-19 dans le passé.
L’administration Biden avait abandonné son exigence de test COVID-19 pour les voyages en avion en juin, mais le mandat du vaccin CDC demeure. Le CDC continue de souligner que les vaccins sont l’outil le plus crucial dans la lutte contre le COVID-19 et recommande à tous les voyageurs de se faire vacciner. La Maison Blanche a exprimé son opposition à l’annulation du mandat sans examen scientifique et révise actuellement la politique.
L’industrie du voyage a plaidé pour la suppression de l’exigence, affirmant qu’elle constitue un obstacle pour les voyageurs et entrave les efforts visant à relancer les voyages entrants. La US Travel Association a noté que les États-Unis sont le seul pays à imposer une telle exigence pour les visiteurs internationaux, sans aucune justification de santé publique.