Les vieux marins galiciens disent que la mer rend tout; Tôt ou tard, la marée finit par ramener à terre ce qui ne lui appartient pas, et un bon exemple en est le dernier « objet perdu » repéré ce jeudi après-midi sur la plage de la Zone Maior de Muros.
Il s’agit de chat chanceux, un catamaran qui dérivait sans équipage depuis juillet et qui, après avoir traversé l’Atlantique, s’est retrouvé échoué dans cette zone sablonneuse galicienne.
Le « chat porte-bonheur » (le sens de Lucky Cat en anglais) a navigué vers l’Europe dirigé par un seul membre d’équipage qui, apparemment, dans la région de Punta Delgada, a dû être évacué par une unité de sauvetage maritime canadienne.
Le sigle USCG, inscrit en lettres rouges sur la coque du catamaran, ainsi qu’un numéro de téléphone américain et les mots « Rescued Ship » en anglais, furent les indices que les techniciens suivirent. Sauvetage Maritime Finisterre de découvrir que les garde-côtes américains étaient intervenus dans une opération de sauvetage, mais n’avaient pas pu prendre en charge le bateau.
Salvamento a reçu un avis de son propriétaire en septembre
Avec le recul, les membres du Salvamento Marítimo se sont rendu compte qu’en septembre ils avaient reçu une notification d’une personne qui prétendait être propriétaire d’un catamaran appelé Lucky Cat, qui avait été laissé à la dérive lorsque son seul membre d’équipage a été secouru. Le prétendu propriétaire a demandé à être averti en cas d’apparition du bateau et a joint à cet effet ses coordonnées.
Et est apparu. Autour de la trois heures de l’après-midi ce jeudiun bateau de pêche qui se trouvait dans la zone de Louro a informé le Centre de coordination de sauvetage maritime de Fisterra de la présence d’un catamaran échoué, qui Il s’est avéré que c’était le chat porte-bonheur.
Membres de GES Pompiers de Muros Ils ont inspecté le bateau et ont confirmé qu’il n’y avait aucun membre d’équipage à l’intérieur, alors que Agents de la Garde civile Ils ont examiné la documentation apparue et ont révélé que le propriétaire pourrait être un personne de nationalité slovaque.
Il appartient désormais à la Capitainerie maritime de décider si le navire, apparemment porte-drapeau en Lituanieil est retiré de la plage de la Zone Maior ou, au contraire, il est laissé dans la zone jusqu’à ce que le propriétaire vient le chercher.
Pendant ce temps, des curieux et des habitants viennent sur cette plage de La Corogne pour constater par eux-mêmes ce que la mer a rendu cette fois-ci.