L'île de Maui à Hawaï ajouterait 3% de taxe hôtelière en raison de l'augmentation du tourisme

Les zones touristiques populaires de Maui, une île hawaïenne, sont dévastées par un incendie de forêt qui a éclaté mardi. Le feu incontrôlable a d’abord semblé contenu mais a repris.

Depuis sa résurgence, le feu a brûlé plus de 2 000 acres et continue de faire rage. Il a tué au moins 55 personnes.

Les rafales de vent et le temps sec rendent difficile la lutte contre l’incendie. Ces facteurs contribuent également à la croissance du feu.

Les touristes sont encouragés à quitter l’île et les compagnies aériennes sont portion avec l’évacuation. Hawaiian Airlines emmène les gens de Maui à Honolulu pour seulement 19 $. Le prix spécial est valable jusqu’à vendredi et peut être prolongé.

Southwest Airlines propose également des vols au départ de Maui. Pour ceux qui avaient l’intention de se rendre sur l’île, mais qui n’y sont pas encore, Southwest propose des dispenses de voyage. Ces dérogations permettent aux clients de réserver ultérieurement.

Les voyages vers d’autres îles hawaïennes ne sont pas affectés par l’incendie.

Diverses organisations caritatives contribuent à atténuer les effets de l’incendie sur les habitants de la région. Le Maui Strong Fund et la branche Maui de United Way acceptent les dons. La Croix-Rouge aide à mettre les résidents touchés en contact avec leurs proches.

Une personne familière avec la région blâme une abondance de végétation hautement inflammable, combinée à la sécheresse et à la chaleur du mois d’août, pour l’incendie. Cette végétation est devenue abondante après la fermeture des plantations de canne à sucre il y a des années.

Des conditions similaires sont souvent présentes dans d’autres endroits sujets aux incendies de forêt comme la Californie et certaines parties du Canada. Lorsqu’une zone est pleine de matériel végétal sec, il suffit d’un coup de foudre ou d’un feu de camp mal entretenu pour déclencher un feu de forêt.

Les incendies de forêt sont connus pour brûler des milliers d’acres de terres, ainsi que toutes les maisons qui se trouvent sur le chemin. Les habitants des zones touchées doivent fuir pour préserver leur vie.