Le Canada publie un nouvel avis et exhorte les voyageurs à prendre des précautions à l'étranger en raison de la variole du singe

Selon le ministre des Transports du Canada, une clause des recommandations sur la protection des consommateurs dans la législation budgétaire du pays obligera les compagnies aériennes à compenser passagers en cas de perturbations importantes du servicesauf dans de rares cas comme les tempêtes de neige.

En particulier au plus fort de la congestion l’été dernier, les plaintes des passagers contre les compagnies aériennes pour de longs retards ou des annulations de vols ont augmenté à mesure que le service aérien commercial a repris après la pandémie de COVID-19.

La réglementation rendrait plus difficile pour les compagnies aériennes d’éviter de payer un passager qui se plaint à moins qu’elles ne puissent prouver le contraire.

Bien que les révisions établiraient des normes d’indemnisation à moins d’être spécifiquement mentionnées comme une exception limitée, les compagnies aériennes seraient également tenues d’établir une procédure interne pour le traitement des réclamations de voyage aérien.

« Cela signifie qu’il n’y aura plus d’échappatoires où les compagnies aériennes peuvent prétendre qu’une perturbation est causée par quelque chose hors de leur contrôle ou une raison de sécurité alors que ce n’est pas le cas », Le ministre canadien des Transports, Omar Alghabra, a déclaré aux journalistes à Ottawa.

« Ce ne sera plus le passager qui devra prouver qu’il a droit à une indemnisation. Ce sera désormais à la compagnie aérienne de prouver qu’elle n’a pas à payer pour cela.

De plus, le resserrement donnerait à l’Office des transports du Canada (OTC) plus de pouvoir pour imposer des amendes et négocier des accords de conformité avec les compagnies aériennes.

La mesure réviserait le processus actuel pour permettre des décisions plus rapides et élargir le pouvoir de l’agence de fixer des frais pour couvrir ses coûts de traitement des plaintes.

Plus de 44 000 plaintes ont été déposées auprès du CTAun organisme quasi judiciaire chargé d’appliquer les lois en vigueur sur le remboursement des passagers des compagnies aériennes.

Les compagnies aériennes ont affirmé qu’elles étaient obligées de payer pour les interruptions fréquemment provoquées par d’autres acteurs du marché, tels que les aéroports.

« Ces mesures ne visent pas à diaboliser les compagnies aériennes », a ajouté Alghabra.