Le Parlement espagnol enfin approuvé la très attendue loi startups ou Ley de Startups jeudi.
Pour que la loi entre en vigueur, ce qui devrait avoir lieu en janvier 2023 une fois que le Sénat aura procédé à sa mise en œuvre parlementaire, elle doit d’abord être approuvée par le Parlement espagnol, ce qui s’est produit hier.
Grâce à son excellente météo et à sa qualité de vie réputée, l’Espagne attire déjà un grand nombre de visiteurs du monde entier. Jusqu’à récemment, cependant, il était illégal pour de nombreux travailleurs à distance et nomades numériques de travailler en Espagne sans les documents appropriés ou un visa.
La nouvelle loi vise à inverser le statut de l’Espagne comme l’un des pires pays de l’OCDE pour lancer une entreprise, selon une étude de 2015.
La loi sur les startups permettra aux travailleurs d’accéder à un visa spécial pouvant être prolongé jusqu’à cinq ans et sera ouvert à toute personne de l’UE ou d’un pays tiers tant qu’elle n’a pas vécu en Espagne au cours des cinq années précédentes.
Il permettra aux travailleurs à distance de payer l’impôt des non-résidents et réduira l’impôt sur les sociétés pour les startups et les investisseurs de 25% à 15% pendant les quatre premières années (IRNR). Cela s’applique aux particuliers et aux entreprises qui gagnent leur vie en Espagne mais ne séjournent pas plus de 183 jours.
La loi prévoit également un nouveau visa qui permet aux nomades numériques de vivre et de travailler en Espagne pendant un an. Passé ce délai, ils peuvent demander un titre de séjour pour télétravailleur pour une durée supplémentaire de deux ans. Après cela, ils peuvent demander une autre prolongation pour un total de cinq ans.
Les restrictions et conditions spécifiques que les nomades numériques doivent respecter, telles que le salaire minimum qu’ils doivent gagner ou les éventuelles certifications qu’ils doivent posséder, n’ont pas encore été clarifiées.
Selon certains experts, le gouvernement fixera un plafond mensuel d’environ 2 000 €.
Il est également actuellement difficile de savoir si les nomades numériques devront payer des cotisations de sécurité sociale et être éligibles à l’assurance maladie publique, ou s’ils devront souscrire une assurance maladie privée pour remplir les conditions du visa.