Il acteur Imanol Arias a reconnu lors du procès en Audience nationale avoir fraudé le Trésor environ deux millions d'euros entre 2010 et 2014. Cela a été entériné dans son accord avec les accusations par lesquelles il accepte deux ans et deux mois de prison. L’interprète ne devra cependant pas aller en prison.
« Je veux arrêter d'être à la tête de ce casting », a déclaré l'acteur après avoir ratifié le pacte qu'il avait conclu avec le Bureau du Procureur et Bureau du Procureur général -représentant le Trésor- pour lequel il assume s'être engagé cinq délits fiscaux ayant fraudé 2 023 909 euros entre 2010 et 2014, et accepte que prononcer une peine 26 mois de prison et une amende.
Il l'a fait lors de sa déclaration au procès qui a repris ce mardi par le Audience nationale contre l'interprète, sa co-vedette dans la fiction précitée, Ana Duato et 26 autres accusés des délits de fraude fiscale à travers des structures d'entreprise opaques conçues par le Cabinet d'avocats Nummaria.
Imanol Arias échappe à 27 ans de prison
Imanol Arias, qui faisait face à une première demande du procureur de 27 ans de prison, fait partie des accusés qui sont parvenus à un accord conformément aux accusations par lesquelles ils ont reconnu les faits dont ils sont accusés en échange de réductions de leurs éventuelles peines.
Lors de son interrogatoire, l'acteur a reconnu les crimes qui lui sont reprochés et les peines de prison qu'ils entraînent (qui totalisent 26 mois de prison). « Je pourrais les dire pour que tout le monde les sache ; je les connais », a-t-il déclaré au président du tribunal.
Aux termes de cet accord, Arias – que le procureur avait initialement accusé d'escroquerie de 2,7 millions d'euros entre 2009 et 2015 – a accepté ces 26 mois de prison, que sa défense a demandé de suspendre de deux ans. Le parquet ne s'oppose pas à cette demande, ce qui suppose que je n'ai pas besoin d'aller en prison.
L'acteur a également accepté le paiement d'une amendecorrespondant entre 50 et 60% du montant fraudé chaque année, selon l'accord de conformité, qui applique la circonstance atténuante de réparation du préjudice.
Dans ledit accord, auquel EFE a eu accès, les accusations expliquent que l'acteur a également fraudé 72 640 euros en 2015, bien que ce montant n'atteigne pas le montant établi par la loi pour qu'il s'agisse d'un délit.
Imanol Arias reconnaît dans ses écrits que caché du trésor une partie de leurs bénéfices grâce structure d'entreprise créé par l'accusé Fernando Pena, propriétaire du cabinet d'avocats Nummaria, par lequel ses revenus d'activité professionnelle ont été transformés en rente viagère.
Il s'agissait ainsi de « profiter illégalement du bonus de 60% » établi par la norme des revenus.
Lors de son discours, il a souligné que l'idée de créer une société appartenant à une autre société anglaise fue de Fernando Peñaavec qui il entretenait une « relation de confiance » de « de nombreuses années », non seulement au bureau, mais aussi en matière de propriété intellectuelle des acteurs.
Au début du dossier, Imanol Arias a payé 1,9 million d'euros, et le 3 juin 274 801 euros ainsi que la responsabilité civile qui lui a été réclamée.